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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 13:13

Si, il y a quelques années, elles provoquaient une certaine curiosité, les toitures végétalisées ne sont plus aujourd’hui du domaine anecdotique. Leurs qualités environnementales, techniques, thermiques et acoustiques sont indéniables. Reste à ne pas confondre les différents types d’aménagements :
toitures-terrasses jardins et toitures ou terrasses végétalisées. 

Installer de la végétation sur le toit n’est pas une idée nouvelle. Nos ancêtres ont appliqué cette technique, et plus particulièrement les peuplades du Nord et de l’Est de l’Europe, de l’Orient… La présence, voulue ou acceptée, de végétaux sur les toitures de leurs huttes et autres habitations contribuait à les garder au chaud l’hiver et/ou à les rafraîchir l’été. Au siècle dernier, avec la généralisation des constructions en béton, le concept de la terrasse-jardin a été une solution pour conserver, à la ville, une relation avec la nature. À partir des années 70, les spécialistes de l’étanchéité des toitures-terrasses ont amélioré les techniques avec l’arrivée des membranes d’étanchéité légères et résistantes à la pénétration racinaire, et des mélanges terreux allégés. Au milieu des années 80, les Allemands ont développé une solution novatrice, dite " végétalisation extensive des toitures ", qui a été reprise dans tous les pays limitrophes, sauf en France. Au milieu des années 90, près de 15 % des toitures-terrasses neuves en Allemagne étaient végétalisées, essentiellement avec cette solution. En France, le concept de végétalisation extensive des toitures est apparu au début des années 90, porté par des industriels de l’étanchéité. Il s’est développé très lentement jusqu’en 2004. À partir de cette année, la toiture végétalisée a connu plus de succès grâce à la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale) et à la prise en compte dans la construction de solutions respectueuses de l’environnement.

Quels avantages ? Une toiture végétalisée, c’est un complexe d’étanchéité associé à un substrat et à des plantes qui créent un véritable espace vert en toiture. Les avantages sont indéniables.

En été, la végétation protège le bâtiment contre les rayons solaires et, grâce au phénomène d’évapotranspiration, elle peut atténuer - voire éliminer – les gains thermiques, ce qui contribue à rafraîchir et à  réduire les besoins énergétiques du bâtiment en climatisation.

En hiver, l’isolation supplémentaire fournie par le substrat contribue à limiter les pertes de chaleur et à réduire les besoins énergétiques en chauffage.

Les toitures végétalisées présentent également l’avantage d’atténuer les bruits, le substrat bloquant les basses fréquences et les plantes les hautes fréquences. D'après le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), le gain apporté par ces systèmes par rapport à une toiture traditionnelle peut être estimé à environ 15 à 20 dB.

Les toitures-terrasses végétalisées contribuent à protéger les membranes d’étanchéité contre les grands écarts de température et contre la dégradation par les rayons ultraviolets. La durée de vie de la  protection d'une étanchéité, limitée à une quinzaine d'années, peut être doublée dans le cas d'une toiture végétalisée. On distingue les toitures-terrasses-jardins et les toitures ou terrasses végétalisées.

Les toitures-terrasses-jardins C’est la forme classique des toitures (dites) vertes.
Décrite dans le DTU 43.1 (référence NF P 84-204), une toiture-terrasse-jardin fait appel à une végétalisation intensive et diffère très peu d’un jardin cultivé au sol.
Ses caractéristiques sont les suivantes : épaisseur de la couche de culture supérieure à 30 cm, fortes charges du complexe végétal à capacité maximale en eau supérieure à 600 daN/m2, arrosage obligatoire…La végétation, de type horticole, peut être très diversifiée et de grande hauteur (arbres). Le complexe de culture est généralement de la terre végétale, ou un mélange terreux. Une toiture-terrasse-jardin développe un écosystème plus complet que les autres procédés.
La forte épaisseur du substrat, les charges importantes qui exigent un support en béton de pente inférieure à 5 %, l’entretien et en particulier l’arrosage, plus exigeants et plus fréquents, la végétation très diversifiée et de grande hauteur… réservent les toitures-terrasses jardins aux bâtiments publics, tertiaires ou privés, de grande importance. Grâce aux plantes, les toitures végétalisées embellissent le paysage environnant en créant des surfaces vertes supplémentaires. Le toit remplit également la fonction d'absorbeur des différents polluants urbains, contribuant ainsi à diminuer la pollution atmosphérique. Les plantes peuvent filtrer les particules de l'air, absorber les éléments chimiques gazeux et les transformer. En retenant une partie des eaux de pluie, les toitures végétalisées régulent efficacement les écoulements des précipitations et contribuent à limiter les risques d'inondation en évitant la saturation des réseaux. Suivant leurs caractéristiques, les toitures végétalisées se comportent comme des éponges, retenant l'eau un certain temps et la restituant à l'atmosphère par évaporation, une partie de cette eau étant absorbée par les plantes. L’ampleur de l’absorption dépend du type de végétalisation, du degré de saturation du substrat (ou du système de rétention utilisé) au moment de la pluie, de la saison et des conditions climatiques locales, en particulier le temps qui s'écoule entre deux fortes pluies. Grâce aux plantes, les toitures végétalisées embellissent le paysage environnant en créant des surfaces vertes supplémentaires. Le toit remplit également la fonction d'absorbeur des différents polluants urbains, contribuant ainsi à diminuer la pollution atmosphérique. Les plantes peuvent filtrer les particules de l'air, absorber les éléments chimiques gazeux et les transformer. En retenant une partie des eaux de pluie, les toitures végétalisées régulent efficacement les écoulements des précipitations et contribuent à limiter les risques d'inondation en évitant la saturation des réseaux. Suivant leurs caractéristiques, les toitures végétalisées se comportent comme des éponges, retenant l'eau un certain temps et la restituant à l'atmosphère par évaporation, une partie de cette eau étant absorbée par les plantes. L’ampleur de l’absorption dépend du type de végétalisation, du degré de saturation du substrat (ou du système de rétention utilisé) au moment de la pluie, de la saison et des conditions climatiques locales, en particulier le temps qui s'écoule entre deux fortes pluies.

Les toitures ou terrasses végétalisées Il s’agit de terrasses (pente inférieure à 3 %) ou de toitures (pente supérieure ou égale à 3 %) recevant un système de végétalisation légère.
Si elles s’adressent aux mêmes bâtiments que les toitures-terrasses-jardins, elles sont particulièrement destinées à l’habitat individuel ou collectif et se distinguent par des caractéristiques différentes.
À commencer par la structure du toit (maçonnerie, dalles de béton cellulaire, tôles d’acier nervurées, panneaux de particules de bois) qui doit être capable de supporter le complexe de végétalisation (60 à 350 kg/m2).
Si la sous-toiture n’est pas isolée, un pare-vapeur et une couche d’isolant sont mis en œuvre avant la pose d’un revêtement d’étanchéité, traité anti-racines et résistant au poinçonnement.
Vient ensuite une couche drainante composée de granulats (argile expansée, cailloux ou graviers), de plaques de polystyrène à plots et perforées, de nappes drainantes synthétiques qui intègrent parfois des réservoirs d’eau… Un géotextile filtrant, imputrescible et résistant au poinçonnement, est disposé par-dessus.
Le substrat de croissance, de la terre végétale, est étalé avant de semer les plantes. Le substrat peut aussi être un procédé spécifique, des bacs prévégétalisés par exemple.

Végétalisation semi-intensive ou extensive
Deux procédés de végétalisation sont envisageables.
• Semi-intensive, la technique utilise un complexe de culture épais de 12 à 30 cm. Elle est destinée à
créer un espace végétal décoratif (graminées, plantes vivaces, arbustes de faible hauteur) procurant volumes, couleurs, odeurs… Elle exige un entretien régulier, et un arrosage est indispensable. La structure doit pouvoir supporter 150 à 350 kg/m2.
• Extensive, la végétalisation utilise un complexe de culture de faible épaisseur (entre 4 et 15 cm et de 60 à 180 kg/m2 lorsqu’il est saturé d’eau) et est constituée de plantes d’origine horticole ou sauvage qui se reproduisent in situ. L’entretien se résume à deux visites annuelles pour désherber et inspecter la membrane d’étanchéité. L’eau de pluie est en général suffisante, mais elle peut être complétée par un arrosage d'appoint en fonction des contraintes climatiques.

Sur quel type de toiture ?
Les procédés de végétalisation légère semi-intensive ou extensive s'appliquent en neuf bien entendu, et lors de la rénovation totale de l’étanchéité de la toiture, après étude de la stabilité de l’élément porteur existant notamment. Ils sont adaptés aux terrasses (pente inférieure à 3 %) et aux toits de faible pente (de 3 à 20 %). Toutefois, il est tout à fait possible de végétaliser des toits plus inclinés. Des réalisations ont déjà été faites sur des pentes de 60 %, voire même 80 % et plus. Une étude particulière s’impose afin de prendre en compte les caractéristiques spécifiques de ces projets : inclinaison de la toiture, orientation, longueur de pente…


plus d’info sur : http://www.adivet.net/
Association des toitures Végétalisées

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 07:11

Les isolants présents sur le marché sont nombreux. Il existe quatre grandes familles :

  • les isolants synthétiques,
  • les isolants minéraux,
  • les isolants minces,
  • les isolants naturels.

 

Nous n'aborderons ici que les isolants naturels et plus précisément la fibre de bois car nous avons fait le choix délibéré de travailler avec des materiaux les plus neutres possibles.

 

L'isolation est un poste stratégique puisqu'elle définira la consommation de chauffage, le confort, le bien-être et l'impact sur la santé. Selon sa destination elle doit protéger du froid, de la chaleur, du bruit et, dans tous les cas, ne pas produire de polluants (microfibre, solvant, formaldéhyde, électricité statique...), résister aux insectes, participer à la régulation hygrométrique et conserver ses qualités isolantes indéfiniment.

 

Voici quelques points et définitions à prendre en considération pour comprendre l'importance de ce poste :


- La conductivité d’un matériau représente sa faculté à isoler thermiquement. Equivalent pour presque tous les isolants (λ = 0,040W/m°C* env.), c’est cet indicateur qui permet de calculer la résistance thermique du matériau (R=épaisseur/λ).


- La densité varie en revanche beaucoup d’un isolant à un autre. Plus elle est élevée, plus le déphasage (c’est à dire le temps que met le matériau à s’ajuster à la température extérieure puis à la transmettre) est important. Par exemple, pour la même épaisseur (200mm), un isolant en laine de verre (20kg/m³) aura un déphasage de 5 heures, contre 11heures pour un isolant en cellulose en panneaux (70kg/m³). 


- L’isolation phonique d’un matériau dépend à la fois de sa densité et de sa composition. Plus le matériau est dense, plus les bruits (surtout aériens) auront du mal à passer. Sa flexibilité contribuera quant à elle à ‘amortir’ le bruit.

 

La fibre de bois  :


On parle de fibre de bois (panneaux rigides) ou de laine de bois (panneaux flexibles). Il existe aussi des panneaux bouvetés ayant reçu un traitement pare-pluie et que nous utilisons en mur manteau. Renouvelable et naturel, le bois est une ressource pratique et écologique pour l'isolation. les fabricants utilisent principalement des résidus de bois résineux, qui sont défibrés, pour former une pâte de fibre avant d'être mélangés à d'autres composants.

 

Panneaux flexibles de fibre de bois denses : Panneaux en fibre de bois ignfugé. Résistant aux insectes. Isolation au chaud et au froid. Excellent déphasage. Pas de tassement.

Conductivité thermique (λ): 0.038W/m.k
 Densité: 55kg/m³
Epaisseurs disponibles: 30, 40, 60, 80, 100, 120, 140, 160, 180, 200
Composition: Fibre de bois, fibre polyoléfine, amonium polyphosphaté.

Classement au feu : B2 ( peu inflammable, peu fumant)
Avis technique: oui

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:22

Présentant de multiples avantages, l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) reste encore marginale en France. Cependant avec le renforcement du cadre réglementaire, la technique ne cesse de se développer.

Apparue après le premier choc pétrolier, en 1973, l’isolation thermique par l’extérieur a d’abord vécu une période de forte expansion, jusqu’à la fin des années 80. Malgré un ralentissement de cette croissance dans les années 90, ce procédé n’a cessé de se développer, surtout chez nos voisins du Nord de l’Europe ou elle s’est largement substituée à l’isolation par l’intérieur.  Avec 6 millions de m2 posés chaque année, la France se place très loin derrière l’Allemagne et la Pologne.

L’ITE apparaît comme la solution idéale pour réduire les consommations d’énergie.  Les constructeurs l’ont bien compris et sont de plus en plus nombreux à adopter la technique pour proposer des maisons BBC.

 

L’ITE consiste à recouvrir la façade d’un bâtiment par une enveloppe composée d’un isolant et d’un revêtement qui assure la protection.  Atout majeur,

  • elle permet d’abord de supprimer des ponts thermiques, notamment au niveau des jonctions de planchers avec les murs, les façades étant entièrement habillées.
  • Elle efface tout risque de condensation aux points froids ainsi que les désordres qui en découlent.
  • On conserve la surface habitable sans augmenter la SHOB (décret du 16 octobre 2009).
  • En matière de confort et de durabilité, l’ITE respecte l’inertie du bâtiment et assure ainsi la stabilité de la température intérieure.
  • L’enveloppe imperméable constituée par l’ITE protège le bâti contre les chocs thermiques et les infiltrations. Elle garantit ainsi une plus grande pérennité de l’ouvrage.

Dans la construction neuve, le choix de renforcer l’isolation en isolant  par l’extérieur dès la conception du bâtiment permet d’envisager une enveloppe globale éliminant les ponts thermiques et d’obtenir par l’apport d’isolant en plus, des valeurs très basses de déperdition énergétique. L’ITE reste un des procédés phares pour parvenir à passer du BBC au BEPOS. Dans cette perspective, on peut dire que l’ITE va générer une évolution du mode constructif par sa pertinence coût/performance.

 

 

Source : Planète bâtiment n° 18 – aout/septembre 2010

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 14:16

Le test d’infiltrométrie   permet de quantifier et de localiser les fuites d’air existantes dans la structure d’un bâtiment. Elles sont  responsables tout d’abord d’une surconsommation d’énergie pour les appareils de chauffage et de ventilation. De l’air extérieur va s’infiltrer par ces « inétanchéités » vers l’intérieur, engendrant des sources d’inconfort thermique et acoustique, mais aussi une défaillance de la ventilation synonyme d’une mauvaise qualité de l’air.

 

Le principe consiste à mesurer des flux d'airs parasites dans le bâtiment. Ces fuites sont mises en valeur par une différence de pression entre intérieur et extérieur créee par un ventilateur monté sur une fausse porte étanche. La valeur principale mesurée est le n50 : le nombre de fois où le bâtiment, tout orifice de ventilation colmaté, renouvelle son volume d'air en une heure par les infiltrations et défauts d'étanchéité. Ce chiffre doit être le plus bas possible.

 

Pour effectuer le test, on utilise un infiltromètre, que l'on place à l'entrée du bâtiment. Cet appareil est équipé d'un ventilateur et d'une toile en nylon étanche pour permettre d'étanchéiser la porte d'entrée et ne laisser dépasser que le ventilateur. Ce test se nomme le blower door test.

 

Lorsque l’on parle d’efficacité de l’isolation thermique des bâtiments, l’on sous-entend la plupart du temps l’emploi de matériaux isolants très performants, afin de limiter les transferts de chaleur à travers les parois. Mais une isolation « à l’air » est aussi essentielle pour que ces isolants jouent correctement leur rôle, un bâtiment pouvant avoir des épaisseurs d’isolants importantes, peut être tout de même énergivore du fait d’une mauvaise étanchéité à l’air.

 

les différentes étapes du test :

 

Il faut d'abord fermer toutes les ouvertures donnant sur l'extérieur et prendre soin de laisser les portes intérieures ouvertes pour permettre la libre circulation de l'air dans le bâtiment.

 

Une fois le ventilateur en marche, la première étape du test d'infiltrométrie consiste à mesurer la quantité d'air par minute nécessaire pour garder une pression constante dans le bâtiment, on utilise pour ça un manomètre qui mesure la pression sur la toile en nylon (en Pa) et le débit du ventilateur (en pieds cubes par minute).

On répète cette première phase du test pour différentes pressions. On compare ensuite ces résultats avec des valeurs estimées en fonction du volume intérieur de la maison.

 

La deuxième phase du test se fait à pression constante dans le bâtiment. La personne qui s'occupe du test fait le tour du bâtiment pour identifier les endroits où il y a des fuites (à l'aide d'une poire à fumée, d'un anémomètre à fil chaud, d'une caméra thermique haute définition). Ces fuites seront prises en compte pour l'analyse.

Liaisons entre façades et parois, menuiseries extérieures, équipements électriques ou encore trappes et canalisations connaissent habituellement de multiples inétanchéités qui doivent être vérifiées lors d’un test d’étanchéité à l’air.

 

En tout, le test ne dure qu'une demi heure. Mais les analyses des résultats peuvent prendre plusieurs heures.

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