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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 11:16

Après EFFINERGIE+, voici un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013. Son objectif : anticiper les prochaines échéances en matière de performances énergétiques et plus particulièrement la généralisation des bâtiments dits à énergie positive d’ici à 2020.

Si des programmes se réclament déjà de cette appellation, il n'y a pourtant pas pour l'instant de protocole. C'est donc pour remédier à ce manque que le collectif Effinergie a lancé le nouveau label. Celui-ci propose "une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs", explique le collectif. Le label est basé sur la méthode de calcul de la RT 2012 (Th-BCE). Parmi les nouveautés, on peut citer la réalisation d'un bilan d’énergie prévisionnel qui s'appuie sur les consommations d’énergies non renouvelables. D'autre part, le projet pourra être étudié dans son ensemble, à l’échelle du permis de construire ou du permis d’aménager. Et bien sûr, le projet devra respecter les exigences du label Effinergie+.

 

Des critères d'ajustements
Autre facteur important, pour décrocher le label, il faudra effectuer une évaluation du potentiel d’écomobilité du projet et réaliser une évaluation de la consommation d’énergie grise. "Il est également demandé à ce que les procédures de commissionnement soient prévues", explique l'association. Ensuite, "le bilan d’énergie primaire non renouvelable sera calculé et devra être proche de zéro compte-tenu d'un écart autorisé". Sur ce dernier point, l'objectif est de pouvoir laisser "tous types de bâtiments prétendre au label", notamment les immeubles collectifs et les constructions situées dans des régions moins ensoleillées. C'est d'ailleurs pourquoi, l’écart autorisé tiendra compte du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.

La suite ? "Effinergie capitalisera sur les retours d’expérience grâce à l’observatoire BBC pour faire évoluer ce nouveau label et proposer des outils pédagogiques aux professionnels souhaitant rejoindre l’aventure du bâtiment à énergie positive", a conclu Jean-Jacques Queyranne, président du collectif Effinergie, lors de la présentation de ce label au salon BE+ de Lyon.

 

Pré-requis
- Le bâtiment doit respecter les critères du label Effinergie+
- Le bâtiment doit faire l’objet d’une évaluation de l’énergie grise et du potentiel d’écomobilité

Exigence principale : Bilan epnr < Ecart autorisé

Un bilan en énergie primaire non renouvelable calculé en 3 étapes :
- Collecte des consommations d’énergie finale entrant et sortant.
- Passage en énergie primaire non renouvelable.
- Bilan d’énergie primaire non renouvelable.


Un écart accepté à l’énergie positive pour permettre aux bâtiments exemplaires d’obtenir le label dans toutes les régions et tous les contextes urbains. Cet écart accepté dépend du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.

L’écart accepté à l’énergie positive est la somme de :

- La consommation de référence du label effinergie+pour les usages réglementés cep ref
- La consommation de référence pour les usages non pris en compte par la RT AUE ref
- Une production de référence. Prod ref

Ecart autorisé ₌ cep ref + AUE ref – Prod ref

Sources : Collectif Effinergie

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 13:03

Alors que le RT 2012, qui s’est largement inspirée du label BBC Effinergie, entre progressivement en vigueur, l’association du même nom dévoile son nouveau label. « Effinergie + vise à aller encore plus loin dans la performance énergétique des logements neufs », confie Jean-Jacques Queyranne, président du collectif et de la région Rhône-Alpes.

 

S’il propose de baisser encore de 20% les consommations maximales liées au fonctionnement du bâtiment (chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation…) par rapport à la RT 2012, il intègre une grande nouveauté : les consommations des équipements électro-ménagers, elles-mêmes étroitement liées  au comportement des occupants.

 

« Avec la nouvelle réglementation thermique, les gens ont intégré dans leur tête une consommation maxi de 50 kw.h.m2/an en moyenne, confie Benoit Leclair, vice-président d’Effinergie. Le problème, c’est que sur leur facture, ils en paient 120 ! Les 70 kw/h qui manquent sont consommés par leurs appareils électroménagers, les équipements informatiques et audiovisuels... et dépendent fortement de l'usage qu'ils en font.»

 

L’objectif de ce nouveau label est donc de mobiliser les occupants des bâtiments sur la totalité des consommations d’énergie. D’abord en rendant obligatoire une évaluation de ces consommations électriques. Et en imposant la mise en place de compteurs de consommation liées aux prises de courant.

 

Effinergie profite de ce nouveau label pour améliorer les exigences en matière d’étanchéité à l’air et rendre obligatoire les mesures des débits de ventilation et de perméabilité des réseaux afin de garantir une bonne qualité de l’air intérieur.

 

Effinergie+ sera disponible chez les principaux organismes certificateurs dès le mois de mars.

 

En savoir plus sur le site : www.effinergie.org

 

Source : batirama.com / Céline Jappé

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:11

Du bâtiment ancien « passoire thermique » au bâtiment à énergie positive, il n’y a pas qu’un seul pas à franchir ! Pourtant, d’ici dix ans seulement, le BEPOS sera le standard obligatoire pour toutes les constructions neuves. L’enjeu consiste aujourd’hui à passer des actions de quelques précurseurs à un programme plus structuré, pour aller vers la généralisation.

 

Alors que la construction BBC commence à s’imposer peu à peu dans notre paysage bâti, de nombreuses opérations récentes ou en cours n’hésitent pas à s’autoproclamer « bâtiment à énergie positive » ou « bâtiment zéro énergie ». Il est vrai qu’en absence de définition officielle et de référentiel établi, il peut être tentant de vouloir afficher, sur un bâtiment déjà exemplaire car peu consommateur, les performances d’un bâtiment d’excellence car producteur d’énergie. Mais il ne suffit pas de quelques panneaux photovoltaïques sur le toit pour prétendre pouvoir passer de la basse consommation à l’énergie positive. Le processus est bien plus complexe et réclame clarification.

 

« Dès 2020 tous les bâtiments neufs seront à énergie positive, c'est-à-dire qu’ils produiront davantage d’énergie qu’ils n’en consomment » déclarait Nicolas Sarkosy lors des conclusions du Grenelle de l’environnement. L’Assemblée nationale, puis le Sénat exprimaient cette ambition dans le projet de loi de programmation relatif à la mise en œuvre du Grenelle : « Toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter de la fin 2020 présentent une consommation d’énergie primaire inférieure à la quantité d’énergie renouvelable produite dans ces constructions » Face à cette volonté ambitieuse, il est légitime que de nombreux questionnements apparaissent : quelle définition donner au bâtiment à énergie positive ? Quels enjeux pour l’architecture des bâtiments de demain ? Quelles techniques constructives ? Un groupe de travail animé par le CSTB, a fait le point sur ces multiples interrogations. Il en ressort la définition suivante, basée sur trois points :

 

*      Un bâtiment est à énergie positive s’il consomme peu d’énergie et si l’énergie produite, grâce aux énergies renouvelables, est supérieure à celle consommée (tous usages confondus) en moyenne sur l’année.

*      Les bâtiments à énergie positive doivent permettre, par leur qualité architecturale, une intégration harmonieuse au site. Ils doivent fournir aux utilisateurs un environnement intérieur sûr, sain et confortable et faciliter des comportements éco-responsables.

*      Enfin, pour que des bâtiments à énergie positive contribuent à la sobriété énergétique globale, ils doivent nécessiter « peu d’énergie » pour leur construction et leur localisation doit aussi nécessiter « peu d’énergie » pour le transport de leurs utilisateurs.

 

 

Si l’on schématise, le bâtiment à énergie positive est en fait un bâtiment passif très performant, auquel s’ajoutent des moyens importants de production d’énergie propre. Quatre sources principales d’énergies renouvelables peuvent être collectées directement sur le site :

-Le solaire pour le chauffage de l’eau chaude sanitaire, la climatisation et la production d’électricité,

-Le vent pour la ventilation naturelle, la climatisation et la production d’électricité,

-L’air extérieur pour le chauffage et la climatisation, soit par usage direct, soit via des pompes à chaleur,

-L’énergie du sol pour le chauffage et la climatisation, soit par usage direct (puits climatique), soit via des pompes à chaleur.

Il s’agit donc d’accroitre l’efficacité et de réduire les coûts des systèmes de production. Leur intégration technique et architecturale doit se faire dans l’enveloppe du bâtiment, ainsi que les systèmes de stockage de chaleur et d’électricité.

Energie grise et transports, tels sont deux autres enjeux majeurs dans la réalisation d’un BEPOS. « Plus de matière grise pour moins d’énergie prise », lit-on sur le site de la Tour Elithis à Dijon, l’un des premiers bâtiments à énergie positive en France. Rien ne sert, en effet, de réaliser un bâtiment ultra-performant s’il nécessite plus d’énergie pour sa conception que pour son exploitation. Il faut maîtriser les impacts environnementaux en généralisant les analyses de cycle de vie sur les produits de construction, en concevant des produits et des systèmes à faible impact environnemental, le tout dans le but de susciter une éco-conception de tous les dispositifs innovants qui se développeront. Et cette approche globale devra aller jusqu’à intégrer une réflexion sur le transport. Bâtir un BEPOS au milieu de nulle part est une ineptie si l’on considère l’énergie dépensée par ses occupants pour s’y rendre en voiture ! A moins de trouver d’ici là d’autres moyens de transports moins énergivores.

Sur ce plan comme d’autres aspects, on constate que la difficulté pour atteindre l’objectif « positif » varie très fortement d’un bâtiment à un autre. Une tour de bureaux près d’une station de transport collectif permettra de réduire les consommations pour les transports mais pourra conduire à de fortes consommations pour construire le bâtiment. Un logement situé au bord de la méditerranée atteindra plus facilement l’énergie positive qu’un logement équivalent située dans une région froide et peu ensoleillé. Ces exemples montrent bien la diversité des situations, une diversité à prendre en compte dans la mise en place d’un éventuel label BEPOS. Ce label devra s’adapter aux différents types de bâtiments, aux différents contextes climatiques.

Faire évoluer les techniques constructives et le bâtiment, certainement mais il va falloir surtout faire évoluer les mentalités !

 

Source : Planète bâtiment, août septembre 2010

 

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 20:28
Cette notion est née en Allemagne dans les années 80. L'Autriche qui a fait du standard Passivhaus sa référence en matière de construction respectueuse de l'environnement, s'en est ensuite inspirée en favorisant le bois.

les critères de la maison passive en bois :

  • les exigences énergétiques ne doivent pas dépasser les 30 kWh/m2/an tout confondu dont 12kWh/m2/an maximum pour le chauffage. Et si le bois a de nombreux atouts dans la construction durable, la difficulté restant l'étanchéité du bâtiment, qui demande un travail de précision au niveau des ouvertures pour éviter les fuites.
  • la seconde exigence du bois est liée à l'isolation : naturellement dépourvu d'inertie, il est possible de la créer grâce à une dalle béton et à un bon isolant. Le but étant d'aboutir à un déphasage thermique important (le déphasage fait référence à la qualité qu'a un isolant à retenir la chaleur avant de la faire rentrer dans le bâtiment). La laine de verre met trois heures, la ouate de cellulose met six heures, la laine de bois douze heures ! Cette dernière est donc la meilleure option. Elle permet par exemple un confort de 28° à l'intérieur pour 40° à l'extérieur.
  • L'enveloppe du bâtiment doit être bien sûr performant, le triple vitrage est essentiel avec des fermetures efficaces contre les fuites. L'installation d'un puits canadien permet de ramener la chaleur du sol dans le bâtiment ou de le rafraichir en fonction des saisons en complément de la ventilation double flux.

Source : "La maison passive en bois : exigences et innovations" - Architecture Bois de Dépendance, nov. 2009.

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