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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 08:24

La commission des affaires économiques du Sénat vient d’apporter, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre, des modifications à la disposition de la loi Duflot sur le logement qui prévoit que les plans d'urbanisme seront élaborés à l'échelle intercommunale, et non plus à celle de la commune.

Alors que l'Association des maires de France (AMF), et celle des maires ruraux ont réaffirmé, ces jours-ci, leur opposition catégorique au transfert de compétence des plans locaux d'urbanisme (PLU) aux intercommunalités, prévu par la loi Alur, la commission des affaires économiques, a ainsi adopté un amendement présenté par le rapporteur Claude Bérit-Débat (PS).

Cet amendement prévoit le transfert automatique de la compétence PLU aux intercommunalités dans le délai de trois ans suivants la publication de la loi, "sauf si une minorité de blocage s'oppose au transfert".

 


Vers une clause de revoyure
Dans le cas où une minorité de blocage s'est opposée au transfert de compétence, une clause de revoyure est prévue et la communauté est tenue de nouveau de délibérer sur le transfert de compétences après chaque renouvellement du conseil communautaire, ajoute l'amendement.
Par ailleurs, les PLU ou les cartes communales en cours d'élaboration ou de révision sur le périmètre de la communauté peuvent être achevés par la commune, mais cette procédure devra être achevée dans le délai de trois ans suivant la publication de la loi, indique également l'amendement.

Voté le 17 septembre par les députés en première lecture, le projet de loi de Cécile Duflot suscite toujours de vifs débats chez les élus locaux. Le Sénat examinera de son côté en séance, à partir du 22 octobre, le projet de la ministre du Logement qui prévoit notamment la garantie universelle des loyers et leur encadrement.

source : batiactu

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 12:23

 

Chaque permis de construire déposé à partir du 1er  janvier 2013 respectera la RT 2012. La procédure de dépôt du permis de construire change et les opérateurs s’engagent sur la performance thermique.


La réglementation thermique 2012 crée aussi des contraintes nouvelles sur la procédure du permis de construire : plus rigoureuse et plus longue ! Le point nouveau est une attestation fournie par le METL, ministère de l’Égalité des territoires et du logement. 

Elle valide que l’étude thermique du projet répond aux exigences de la RT 2012. Cette étude thermique est réalisée avant la construction grâce à un mode de calcul pré-établi, le logiciel étant validé par les pouvoirs publics. Ces logiciels de calcul utilisés pour les études thermiques (huit éditeurs) seront validés et agréés par le CSTB à la rentrée.

 Conséquence essentielle, le futur propriétaire, le constructeur et le bureau d’études thermiques échangent des informations dès le début du projet. C’est indispensable pour atteindre l’objectif de 40 à 65 kWh/(m2.an). Cet objectif énergétique tient compte du terrain, du projet architectural, des ouvertures (fenêtres et portes-fenêtres) et de l’isolation thermique des parois.

 Le parcours en 7  nouvelles étapes 

  •  L’étude d’un projet commence par le terrain afin de tenir compte de l’ensoleillement de la future maison. La connaissance du terrain par les principaux intervenants est indispensable afin de la placer par rapport aux accès, aux vues sur le paysage extérieur et à l’ensoleillement. 
  • On module la disposition des pièces, des portes-fenêtres et des fenêtres en fonction des facteurs d’ensoleillement et de vues extérieures. 
  • La pré-étude thermique valide la faisabilité du projet en fonction de l’isolation apportée par les composants des parois extérieures (plancher, murs, baies et toiture). Au futur propriétaire de choisir des isolants plus efficaces ou plus épais, des baies agrandies ou réduites, des vitrages plus isolants l’hiver, voire l’été. 

Dans les régions où le froid compte, le comportement de la future maison durant l’hiver importe. Dans les régions où la chaleur dure longtemps, le comportement durant l’été importe. Le projet étant suffisamment défini, le constructeur et son client signent le contrat de construction. 

  • Avant de déposer le permis de construire, le bureau d’études procède à l’étude thermique du projet, et il s’engage par rapport à son contenu. Remarque : pour des raisons de prix de revient de l’étude, le BE peut se contenter d’extrapoler en fonction de son expérience avec le constructeur. Sa rigueur est essentielle. 
  • Le constructeur se connecte sur le site Internet www.rt-batiment.fr/attestations afin de rentrer l’identité et les caractéristiques thermiques d’un projet, en commençant par le Bbio : les besoins énergétiques. Le site génère automatiquement une attestation au format pdf. Cette attestation est jointe au permis de construire déposé en mairie, puis instruit par les directions départementales des territoires. 
  •  « Deux contrôles seront effectués sur site par un tiers qualifié pour vérifier la réglementation : test de perméabilité à l’air et attestation de prise en compte de la RT. Sans ces deux documents, il sera impossible d'obtenir le certificat de conformité de la maison », précise l’UMF, Union des maisons françaises. 

Les professionnels de la maison neuve vont changer leurs façons de travailler : les modes constructifs, la façon de commercialiser et les relations avec les entreprises et artisans qui construisent les maisons. Question essentielle, comment absorber les surcoûts théoriques de cette nouvelle réglementation ? En modérant le prix des terrains ?La rentrée sera active pour les professionnels de la construction, surtout si le gouvernement veut bâtir 500 000 logements neufs par an. Une raison d’optimisme… à moyen terme. 

 

voir aussi l'article : RT 2012 : nouvelles procédures pour le dépôt de PC

 

Source : batirama.com / Pascal Graindorge

Publié le 03/07/2012

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 14:09

Les progrès technologiques permettant des alliances nouvelles, en associant les matériaux, une construction peut gagner en performance.

Le système constructif bois permet une large palette d’associations. Si structurellement, les couples bois / béton ou bois / acier sont les plus utilisés, esthétiquement, les possibilités semblent n’avoir de limite que l’imagination…

 

Toutes les associations et les métissages semblent possibles pour créer des réalisations au cachet unique, à la forte identité visuelle. Dans la réalité, se posent les questions de la faisabilité technique pour créer des couples gagnants.

 

Le succès de la mixité : une vraie complémentarité

 

Le couple formé par le bois et le béton permet de tirer le meilleur parti de chaque matériau, le béton travaillant en compression et le bois en traction et flexion. Résultat, deux matériaux mais une vraie complémentarité qui en font un duo fréquemment utilisé en structure au niveau des planchers collaborants.

 

Murs en pierre ou en brique à forte inertie peuvent également être utilisés en mur trombe (ou mur capteur positionné de préférence au sud ou au centre de la maison accolé à un poêle) en complément d’une os­sature bois pour accumuler le rayonnement solaire du jour et le restituer pendant la nuit.

 

La construction mixte offre de nouvelles perspectives architecturales aussi ­intéressantes sur le plan esthétique que technique.

 

 Des associations structurelle ou esthétique

La complémentarité entre le bois et d’autres matériaux de construction peut être envisagée sous différents angles: associations à vocation structurelle consistant à tirer le meilleur parti de chaque matériau ou, tout simplement, association à vocation esthétique.

 

Sur le marché du petit collectif, par exemple, les architectes jouent, de plus en plus, sur des combinaisons rez de chaussée en maçonnerie + étage en ossature bois. Une autre solution consiste en une structure poteaux / dalles en béton + mur manteau en bois pour réaliser l’enveloppe thermique.

 

Cela permet d’une part, un gain en surface habitable par rapport à une solution tout béton (l’isolation étant intégrée directement dans la partie structurelle du mur) et d’autre part, améliore le confort d’été optimisant l’inertie du béton qui peut aussi devenir un handicap durant de longues périodes de fortes chaleur.

 

L’isolation thermique de haute performance apportée par les murs à ossature bois va permettre d’éviter les surchauffes en été et de conserver la chaleur en hiver. Dans le couple bois / acier, essentiellement utilisé en charpente, l’acier vient surtout en renfort structurel du bois (connecteur, tire-fond, poutre treillis bois avec âme en métal…) pour minimiser les sections de bois utilisées.

 

source : www.batirama.com, Maxime Baudrand Conseiller construction bois au sein de l’association professionnelle Atlanbois.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 10:23


A compter du 1er janvier 2012, les travaux d’extension de constructions existantes seront soumis à simple déclaration préalable lorsque:

 

  • dans les zones urbaines des communes couvertes par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu, la surface hors œuvre brute (SHOB) maximale des extensions est inférieure à 40 m²

 

  • Lorsque la SHOB des travaux est inférieure à 20 m² dans les autres zones.

 

Toutefois, entre 20 et 40 m², un permis de construire sera exigé lorsque les extensions auront pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà du seuil fixé pour le recours obligatoire à un architecte (170 m²).

 

Enfin, les travaux de modification du volume d’une construction existante entraînant le percement d’un mur extérieur ne seront plus soumis à permis de construire et ce, quelle que soit la surface créée. Une simple déclaration préalable suffira.

 

Ces dispositions sont applicables aux demandes d’autorisation déposées à compter du 1er janvier 2012. Les demandes d’autorisation d’urbanisme déposées avant cette date seront instruites sur le fondement des dispositions d’urbanisme antérieures.

 

Décret du 5.12.11 : JO du 7.12.11 / code de l’urbanisme : R.421-14 et R.421-17

 

 

Source : batirama.com

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 09:38

Introduction -  DTU Construction de maisons et bâtiments à ossature bois

Par MICHEL CORNE, Centre technique du bois et de l’ameublement. Mai 1993

 

La construction à structure en bois qui représentait en France au début du siècle dernier environ 40 % des bâtiments, a connu, comme on le sait, pendant près de 50 ans une éclipse pour des causes diverses. Elle a été réintroduite dans les années 60 par un petit nombre de constructeurs qui se sont inspirés des réalisations nord-américaines ou scandinaves.

 

Aussi paradoxal qui cela puisse paraître, dans un pays qui possède encore un parc de plusieurs centaines de milliers de logements réalisés dans les 5 ou 6 siècles précédents par la technique de l’ossature en bois (souvent même sur 5 ou 6 niveaux), ces nouvelles constructions qualifiées de « légères » ont été soumises à la procédure de l’ « Agrément Technique » du CSTB en raison de leurs spécificités:

  • L’apparition des bois commerciaux, généralement résineux, classés en catégories,
  • L’apparition des matériaux nouveaux (panneaux dérivés du bois, plaques parement en plâtres, isolants fibreux...)
  • L’apparition des techniques d’assemblages nouvelles (clouage, plaques à dents, collage…)

 

Le principe de construction est cependant resté le même : il s’agit de réaliser une structure rigide, qui pourra ensuite, recevoir, en remplissage et revêtement intérieur ou extérieur, un assortiment important de matériaux dont le choix approprié  permet de répondre à différentes exigences :

  • Isolation thermique : confort d’hiver et confort d’été,
  • Isolation phonique : bruits aériens, bruits d’impacts,
  • Stabilité mécanique, y compris exigences sismiques dans certaines régions,
  • Stabilité en cas d’incendie, degré de stabilité au feu variable en fonction du type d’ouvrage.

Grâce à ces nouveaux matériaux et à ces nouvelles techniques, la construction de maisons et bâtiments à structure bois est devenue un mode constructif réalisé pour l’essentiel à sec  sans apport d’humidité et avec des matériaux qui ne nécessitent pas de délai de séchage.

 

 

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 12:37

Démarches précises pour le dépôt de Permis de Construire

Autorisation administrative obligatoire délivrée par la collectivité, le permis de construire permet de déclarer chaque mètre carré d’une maison et d’attester de la conformité du projet du point de vue de l’occupation du sol.

Case départ : la Mairie

La demande se fait en mairie. Celle-ci informe les futurs propriétaires de la réglementation en vigueur sur le secteur et leur fournit un extrait du règlement en cours (PLU et POS). Les services de la mairie précisent aussi si le projet est situé en secteur protégé (ZPPAUP), périmètre d’édifice inscrit. Dans ce cas, il faudra consulter le Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine.

A retourner en quatre exemplaires, un dossier valide le permis pour deux ans : il comprend un plan de situation, un plan de fonctionnement du terrain (accès, assainissement…), un plan de façade, une note d’insertion paysagère et un formulaire des matériaux et des couleurs.

Quelques conseils…

Sachez que vous pouvez prendre contacte avec le CAUE* (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement)  pour rencontrer un architecte-conseil qui vous aidera à y voir plus clair et c’est un service gratuit. Ces démarches sont à effectuer au plus tôt et munissez vous d’un maximum d’information et de documents concernant votre projet : un extrait de cadastre et de la réglementation d’urbanisme du secteur, des phots de la parcelle.

Il est important de s’adresser à des professionnels car aujourd’hui, on voit beaucoup de projets dessinés par des amateurs….

Source : Architecture bois et dépendance, novembre 2010

 

*CAUE du LOT

Hôtel du Département, Place Chapou

46000 Cahors 

Tél. : 05 65 30 14 35

Fax : 05 65 22 18 12

Les heures d'ouvertures au public :

du lundi au jeudi : 9h-12h / 14h-17h

Vendredi : 9h-12h / 14h-17h

 

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 13:18

Inspecter régulièrement sa maison et en faire un bon entretien, c'est tout ce qu'il faut pour la protéger. Peu importe que vous fassiez quelques tâches de temps en temps ou en une seule fois, il importe de prendre l'habitude de s'y mettre. Même si la plupart des travaux d'entretien sont saisonniers, vous devez vérifier fréquemment certains points tout au long de l'année : 

 

 

 

Assurez-vous que les prises d'air et les bouches d'évacuation à l'intérieur et à l'extérieur ne sont pas obstruées par des débris.

Vérifier régulièrement vos appareils ménagers

 

Vérifier l'installation électrique 

 

Si vous avez de jeunes enfants à la maison, équipez vos prises de courant de capuchons de sécurité.

 

Vérifiez régulièrement si la maison comporte des dangers pour la sécurité, comme une rampe d'escalier branlante, un bout de revêtement de sol qui se soulève ou qui gondole, un avertisseur de fumée défectueux, et ainsi de suite.


Si vous possédez un climatiseur, assurez-vous que le bac de récupération d'eau se vide bien et est propre

Vérifiez la présence de toute obstruction dans la cheminée, comme un nid.


Vérifiez les avertisseurs de fumée et de monoxyde de carbone ainsi que les alarmes de sécurité, et remplacez les piles.


Nettoyez votre humidificateur si vous en avez un.


Assurez-vous que la pente du sol autour de votre maison permet d'évacuer les eaux pluviales loin des murs de fondation, de sorte que votre sous-sol ne soit pas inondé.


Si vous avez une fosse septique, mesurez le niveau des boues pour déterminer s’il y a lieu de la faire vider avant le printemps. La fosse doit être vidangée au moins tous les trois ans.


Vérifiez si le bardage et autres boiseries extérieures sont détériorés et procédez à leur nettoyage.


Retirez les feuilles mortes qui se sont accumulées dans les gouttières et sur le toit, et faites couler de l'eau dans le tuyau de descente pour voir si l'eau s'écoule bien

 

TABLEAU RECAPITULATIF POUR L’ENTRETIEN

 


La condition de durabilité ne peut être pleinement satisfaite que si votre maison est entretenue et que son usage est conforme à sa destination. L’entretien comporte des visites périodiques de surveillance au moins une fois par an. L’entretien comprend notamment :

 

 

 

TOITURE

Couverture étanchéité

Nettoyage et vérification des gouttières, chéneaux, écoulement d’eau.

FACADE ET PIGNON

Revêtement extérieur

Contrôle des fixations et des joints.

Contrôle des orifices de lame d’air à laisser libre.

Vérifier que les végétaux et terre ne soient en contact avec les pieds de murs.

Menuiseries extérieures

Lubrifications des pièces soumises à frottement et mise en jeu.

Débouchage des trous d’évacuation des jets d’eau

Grilles d’aérations

Nettoyage, contrôle d’efficacité

Conduits et descentes

Vérification

Finitions sur bois à l’extérieur

Contrôle et réfection éventuelle des peintures tous les 3 à 5 ans.

Contrôle et renouvellement des lasures tous les 2 à 3 ans.

PARTIES INTERIEURES

Circulation

Contrôle de l’étanchéité des revêtements de sol lavables

Gaines, conduits et tuyauteries

Contrôle d’efficacité

Ventilation

Vérification du bon fonctionnement

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 14:39

copyright Batitec

L’extension en ossature bois permet une grande liberté architecturale en s’intégrant à la bâtisse existante ou au contraire, en y apportant un contrepoint intéressant. La faible épaisseur des murs, comparés à des parpaings, permet de gagner en superficie globale. Le bois permet un gain de temps et une rapidité de montage intéressant. La mise en œuvre de solutions bois est propre, peu énergivore, peu bruyante. Tout ceci donne de sérieux atouts à l’extension bois et permet d’éviter de déménager lors des travaux. Enfin, l'extension bois crée de l'espace tout en s'intégrant au terrain existant. Le bois permet de réaliser des extensions dans des zones difficiles d’accès.

À savoir : l'extension individuelle requiert l'obtention d'un permis de construire. De plus, le recours à un architecte est obligatoire si la SHON (Surface Hors Œuvre Nette) du bâtiment après travaux d'extension dépasse les 170m². En deçà de cette superficie, l'expertise d'un architecte ou d'un professionnel de la construction reste néanmoins recommandée : ce type de chantier tend effectivement à redessiner les contours d'une maison dans son ensemble. Un regard averti n'est donc pas superflu !

Ceci dit la mise en œuvre doit être étudiée avec un soin tout particulier. Un agrandissement en bois pose la question des fondations mais aussi de l’étanchéité entre le bâti existant et l’extension. En effet la jonction entre deux matériaux différents doit être étudié et mis en œuvre sans aucun défaut. Les différentes dilatations des différents matériaux ne doivent pas causer de désordres entre l’extension et la maison. Comme chaque extension est unique, ce point doit être traité au cas par cas.  

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Photos : BATITEC

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 13:19

La dalle bois permet un transfert du travail vers le bâtisseur, de prendre le chantier plus rapidement, de s'affranchir des imperfections de planéité et de niveaux de dalles béton. Les dalles bois reposent sur un vide sanitaire, un sous-sol ou sur des plots. Pour éviter tous risques d'attaque par les champignons, la sous face du plancher devra être efficacement ventilé. Les dalles bois sont réalisées avec des solives ou des poutres industrialisées. Les poutres en I sont également employées car elles offrent un bon rapport qualité/prix. Une dalle bois est un plancher technique. Il facilite le passage des fluides et la mise en oeuvre de l'isolation thermique. Contrairement à la dalle béton, ces équipements peuvent être modifiés ou réparés.

 

Les pièces massives sont en résineux classées C24 ou C18 pour les pièces de forte section. Le bois massif est intéréssant pour les portées inférieures à 5 m. Au delà le bois lamellé-collé , le bois reconstitué ou les poutres industrielles ont un meilleur rapport résistance/prix. Les poutres en I sont composées d'une âme en panneau (contreplaqué) et de raidisseurs en résineux massif ou en bois lamellé-collé. Ces poutres sont très maniables. Les dalles constituants le plancher et les fonds de dalle sont en panneaux dérivés du bois de type OSB. Avec un vide sanitaire correctement ventilé, les bois doivent présenter une durabilité naturelle ou conférée correspondant à la classe 3. Une dalle bois peut être posée sur des plots en béton, un sous-sol ou un vide sanitaire. Deux règles sont essentielles, la distance minimale entre le sol et le dessous de la dalle est de 30 cm et la ventilation doit être efficace pour éviter tous risques d'attaque par les champignons lignivores.

 

  • Plot béton

La ventilation est optimale. Ne pas oublier la distance minimale de 30 cm entre le sol et le dessous de dalle.

  • Sous-sol

Lorsque le local n'est pas chauffé, la ventilation est assurée par une entrée d'air haute et basse (grille dans la porte de service par exemple) de surface supérieure ou égale à 1/500e de la surface du plancher.

  • Vide sanitaire

Des orifices de ventilation doivent être répartis régulièrement sur deux murs opposés. La surface totale des ouvertures doivent être au minimum de 1/500e de la surface au sol du vide sanitaire. Attention, s'il y a un cloisonnement, il ne doit pas géner la ventilation.

 

Equipement technique

L'exécution des ouvrages d'équipement technique doit respecter l'étanchéité à l'air et à l'eau et la rigidité du plancher. Pour chaque percement sur le fond et le dessus de la dalle, il faut maintenir l'étanchéité à l'air et à l'eau avec de la mousse polyuréthane.


Isolation et pare-vapeur

 

Un isolant en fibre ou en flocons non hydrophile est placé entre les pourtres. Afin de réduire les ponts thermique, il est recommandé de remplir au minimum la dalle d'isolant sur 20 cm de large sur toute la périphérie. L'isolant doit être posé dans une ambiance sèche. Lorsqu'il risque de pleuvoir, il faut travailler avec une bâche qui recouvre en permanence la zone inachevée. le plancher séparant une zone froide et chaude, il faut un pare-vapeur sur la face chaude. Comme l'isolant le pare-vapeur doit être mis en oeuvre dans un milieu sec. Il faut soigner tout particulièrement la continuité.

 

Sur une dalle bois, tout type de finition est possible.

 

 


 

 

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  source : construction de maisons ossature bois, Yves Benoit, édition Eyrolles, 2007

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 11:05

L' architecte Glenn Murcutt qualifie sa démarche de « fonctionnalisme écologique ». Influencé, dès les années 1970, par la prise de conscience des cultures régionales et aborigène,  il défend une architecture respectueuse du terrain d’implantation. Il se penche sur les conditions d’insertion et étudie la végétation, les conditions climatiques (l’ensoleille

ment, l’orientation des vents, la fréquence des pluies…). Il économise la quantité de matière tout en variant les matériaux (verre, bois, pierre, brique tôle ondulée…). Effleurant les formes de l’environnement, ses bâtiments écologiques apparaissent en totale harmonie avec la nature.

La maison qu’il imagine pour Marie Short (1975) est composée de deux corps de bâtiment identiques, disposés côte à côte (avec un léger décalage) et au style caractéristique de la région. La maison est légèrement bâtie en hauteur (pour éviter tout risque d’inondation) et composée de trois strates : à l’intérieur, sont visibles des lamelles de verre et de métal, au milieu, est disposée une épaisseur de moustiquaire (empêchant l’intrusion des nuisibles) et, à l’extérieur, est incorporée une série d’auvents métalliques (destinés à la protection contre le soleil et à l’aération). Le toit est réalisé en simple tôle ondulée.

Acharné au travail, Glenn Murcutt a déjà à son actif plus de cinq cents réalisations en Australie : principalement des maisons individuelles et des institutions culturelles (musées d’histoire locale…) ou communautaires. Il a enseigné à travers le monde ; notamment en Finlande (1994) et au Danemark (1999). Son travail a été, à de nombreuses , récompensé ; notamment en 1992 avec la médaille Alvar Aalto et, en 2002 avec le prestigieux Prix Pritzker  

(pour la première fois decerné à un architecte australien). Il a influencé de nombreux architectes tels que Brit Andresen, Peter O’Gorman, Russell Hall, Drew Heath, Tone Wheeler et Gabriel Poole. Nous aimons particulièrement les réalisations de cet architecte, vous pourrez le constater à travers nos pages réalisations.

 

images-glenn-Murcutt.jpg

 

Bibliographie :

Françoise Fromonot, Glenn Murcutt — projets et réalisations 1962-2002, Gallimard, coll. « Livre d'Art », Paris, 9 octobre 2003, 324 p. 

Prix du livre d'architecure 2004.

 

 

 

 

 

 

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